Allons bon, les Québecois... Pas la peine de s'exciter contre les banques ou les gouvernants, ils ne font que suivre la tendance que vous impulsez vous-mêmes. En réalité, ils marchent à la confiance encore bien plus qu'à l'oseille (US$-€€€-CA$-€€€). Tous les systèmes démocratiques, capitalistes et expérimentés tels que celui de la France le savent par cœur. Bien sûr, ils demanderont la récompense de la confiance qu'ils vous ont accordée, à savoir les intérêts dans le cas des banques, ou vos votes quand il s'agit des politiques. Mais alors il faut l'accepter aussi tranquillement et aussi sûr que les banques et leur argent, ou les politiciens et leurs fonctionnaires sont des outils utilisables. Vous entendez bien ?
Des outils. Ni plus, ni moins. Que fait-on des outils disponibles ? On s'en sert tranquillement et sans se poser de questions inutiles. Il suffit d'être assez convaincants, habiles et de fournir tout de même des résultats assez productifs. Tous les vrais entrepreneurs, aussi petits ou gros soient-ils connaissent cette réalité et vivent avec, avec la seule obsession de croître pour la gloire et le pouvoir encore plus que pour l'argent.
Ça se saurait si c'était l'argent ou des fonctionnaires qui gouvernaient le monde. Ce serait trop chiant, facile et désespérant. Ils sont fondamentalement impuissants. Il y a bien assez de pauvres et de gens libres qui sont assez séduisants pour plaire à leurs femmes pour le montrer. Ma parole, même un curé est souvent encore plus charmeur que la moyenne des fonctionnaires ou des banquiers.
Regardez bien les femmes et leurs penchants souvent bizarres, et vous comprendrez. C'est dire. Seuls la foi, son efficacité, son mérite et aussi les gros cochons qui savent satisfaire leurs maîtresses gouvernent dans le fond. Notre langue commune l'a montré plus qu'aucune autre en provoquant moult bouleversements dans de vieux systèmes ancrés depuis des siècles, là où ça semblait impossible comme dans la vieille Europe où tout semblait figé dans les privilèges hérités. Moi je suis toujours pour le courageux et le méritant, quitte à m'incliner humblement moi-même. Mais je ne m'inclinerai pas devant celui qui hérite trop facilement comme un égoïste de paresseux.
Ma simple conviction est qu'il faut reprendre confiance dans cette langue qui nous a enseigné ces valeurs, un véritable trésor plein de sciences et de cœur, tout en masterisant et en utilisant celle du business, comme un outil, comme on utilise les banques et les politiciens, sans merci, mais quand même pleins de pitié pour tous ceux qui ne connaissent pas la langue.