D'autres nouvelles maritimes en vrac! Les transbordements de grains sont en hausse de 25% au quai utilisé par la Cargill (port de Baie-Comeau). La SOPOR semble aller beaucoup mieux. L'industrie des croisière est sur le point de véritablement décoller; on devrait recevoir plsu de bateaux en 2012 qu'au cours des 5 dernières années mises ensemble (étant la phase de rodage).
Des nouvelles qui peuvent sembler mineures mais qui, selon moi, illustrent le renforcement des activités maritimes de notre ville.
Les projets portuaires qui viennent d'être réalisé ou qui le seront bientôt:
-Centre de transbordement et nouvelle voie ferroviaire reliant le port au nouveau centre industriel entre les deux secteurs. (Complété)
-Le carrefour maritime. (Pour bientôt)
-Nouveaux aménagements du parc linéaire reliant le secteur du quai utilisé par la papeterie au parc des pionniers. (Complété)
Le bâtiment d'accueil pour le Camille-Marcoux (Baie-Comeau-Matane-Godbout) n'est pas trop vieux non plus.
Est-ce que quelqu'un sait si Alcoa va investir dans ses installations portuaires dans le cadre de sa modernisation?
Premier plan, Port de Baie-Comeau; arrière plan, port d'Alcoa.
L'Eurodam accosté au port de Baie-Comeau
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Cargill a connu toute une année 2010
Avec une hausse de 25 % du volume de grain transbordé
Charlotte Paquet
Argent - Publié le 26 janvier 2011 à 09:00
Cargill a le vent dans les voiles avec une hausse de 25 % du volume de grain transbordé à ses élévateurs de Baie-Comeau en 2010.
La céréalière a atteint le cap des deux millions de tonnes de grain ayant transité par ses installations, soit une hausse de 400 000 tonnes par rapport à 2009.
L'écart s'explique en partie par un volume de 300 000 tonnes de blé alloué à Baie-Comeau par la Commission canadienne du blé. Cargill a aussi manutentionné 100 000 tonnes de fèves de soya de plus, l'an passé.
Les installations baie-comoises ont accueilli 74 vraquiers en provenance des grands lacs, comparativement à 59 en 2009. Du côté des navires océaniques, 66 ont été dénombrés l'an dernier, contre 51 un an plus tôt. Le grain transbordé par Cargill est destiné principalement à l'Europe et l'Afrique.
Rappelons que la céréalière Cargill de Baie-Comeau a obtenu, en octobre dernier, le prix du meilleur terminal portuaire de l'est du pays.
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La SOPOR améliore son sort
Charlotte Paquet
Argent - Publié le 19 janvier 2011 à 15:23
Julie Lévesque croit possible que la reprise de 2010 se poursuive cette année.
Le vent commence à tourner pour la Société du port ferroviaire de Baie-Comeau (SOPOR). Après quatre années de vaches maigres, les beaux jours reviennent lentement, si l'on se fie à ses résultats de 2010.
L'organisme a connu une hausse de 11 % de ses expéditions, l'an dernier. Elles ont atteint le cap des 512 244 tonnes, comparativement à 471 000 tonnes en 2009.
«On sent une légère reprise, mais on n'est pas revenu aux chiffres du début des années 2000», souligne Julie Lévesque, directrice générale de la SOPOR. On se souviendra qu'en 2005, avec des expéditions de 859 000 tonnes, l'organisme avait connu sa meilleure année à vie.
Après de légères baisses d'activités en 2006 et 2007, la crise économique qui a suivi est venue enfoncer davantage le clou du ralentissement.
Forêt et aluminium
La SOPOR a profité, en 2010, d'une reprise timide de l'industrie forestière. «On a transporté un peu plus de bois d'œuvre et un peu plus de papier. On avait presque tout perdu les produits forestiers. L'aluminium s'est maintenu, ça, ça ne se dément pas», explique Mme Lévesque.
En 2008, à l'ouverture de son centre de transbordement de Baie-Comeau, la SOPOR a enregistré un peu d'activité grâce à Arbec de Port-Cartier, puis plus rien. L'économie était au ralenti partout.
L'an passé, Arbec a repris l'envoi de son bois d'œuvre par rail. Vers la fin de l'année, Scierie des Outardes a également utilisé le rail pour expédier une partie de sa production.
«On se rend compte qu'on suit beaucoup les retombées de l'économie américaine et en 2010, il y a eu une légère reprise», ajoute Mme Lévesque. Les expéditions de la SOPOR transitent vers les États-Unis par le biais du traversier-rail Georges-Alexandre-Lebel.
Même s'il est toujours difficile de prévoir l'avenir, le revirement de situation amorcé en 2010 devrait se poursuivre cette année avec une augmentation des activités.
précise la directrice générale.
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Le plus beau s'en vient pour les croisières
Charlotte Paquet
Argent - Publié le 25 janvier 2011 à 15:26
Croisières Baie-Comeau a dressé son bilan 2010 et élaboré sur ses perspectives 2011-2012, mardi, en conférence de presse. Raynald Tremblay, responsable des croisières à la municipalité, en a profité pour tracer le
portrait de cette industrie depuis ses premiers balbutiements, en 2006.
En cinq ans, sept bateaux ont fait escale à Baie-Comeau avec à leur bord 7 000 croisiéristes et 3000 membres d'équipage. Les prévisions s'établissaient cependant à 13 bateaux, 23 000 passagers et 9 000 employés. Les retombées économiques ont tout de même frisé les 750 000 $ pendant cette période.
M. Tremblay et la mairesse Christine Brisson pointent du doigt la crise économique de 2008 et 2009 pour expliquer les chiffres. Cette crise a entraîné l'annulation des trois escales planifiées par Carnival cruise lines pour le Carnival Glory et ses 3 000 passagers. Les travaux de réfection majeurs sur Place La Salle ont également nui aux réservations. «C'est décevant, mais explicable. C'est beaucoup en raison du Carnival», a précisé la mairesse Christine Brisson.
Résultat de 2010
Deux bateaux de croisières ont fait escale chez nous l'automne dernier. L'Eurodam, le plus gros navire de la compagnie Holland America avec ses 2 100 passagers et 900 membres d'équipage, a accosté en plein déluge à Baie-Comeau. Quelques jours plus tard, son petit frère, le Maasdam, s'amenait avec ses 1 300 passagers et 600 membres.
Près de 1 900 passagers sont débarqués à terre, pour un taux de débarquement de 60 %. Les 800 forfaits vendus ont permis d'injecter 190 000 $ dans l'économie.
Baie-Comeau possède un carnet de 24 forfaits disponibles pour les croisiéristes sur le vaste territoire s'étendant de Baie-Trinité à Tadoussac. Les compagnies de croisières déterminent lesquels seront offerts à leurs passagers. Règle générale, elles en sélectionnent cinq ou six.
À surveiller
Le Maasdam reviendra à deux reprises en 2011, soit en mai et en octobre. Ce sera la première fois que Baie-Comeau accueillera un bateau de croisière au printemps. M. Tremblay voit évidemment ça d'un très bon œil.
L'année
2012 promet de très belles choses pour l'industrie des croisières à Baie-Comeau puisque
déjà sept navires ont confirmé leur passage entre le 23 septembre et le 17 octobre. L'Eurodam et le Maasdam (Holland America), le Balmoral (Fred Olsen cruise lines), le Pearl II (Saga) et le Sojourn (Seabourn). Ce dernier mouillera à trois reprises dans les eaux de Baie-Comeau.
Les attentes du responsable des croisières à la Ville de Baie-Comeau sont encore plus grandes pour
l'an prochain. «Je suis persuadé qu'on va atteindre le chiffre magique de 10 escales pour 2012», dit-il.
Transport problématique
D'ici l'automne 2012, Croisières Baie-Comeau poursuivra ses efforts pour trouver une solution au problème du transport des croisiéristes vers les différents sites d'attraction du territoire. L'autobus scolaire fait l'affaire pour les courtes distances, comme du quai au Jardin des glaciers, mais c'est tout. «Pour Baie-Trinité, c'est impensable. Il n'y a pas une compagnie de croisières qui va l'autoriser», indique M. Tremblay. Or, au Québec en automne, les autobus sont en demande partout, notamment en raison de l'industrie des croisières et des congrès. L'entreprise Intercar, qui possède l'exclusivité sur le territoire de la Côte-Nord, tente de trouver une solution au problème.
Croisières Baie-Comeau, qui se trouvait sous la responsabilité de la Ville de Baie-Comeau depuis toujours, change de camp et devient l'un des maillons de la corporation Innovation et Développement Manicouagan. D'ailleurs, le service du tourisme de la Ville a déjà été transféré au nouvel organisme.
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