Station-service coin Belvédère-Frontenac : « Il y a eu un souci extraordinaire d’intégration » - Louida Brochu
Ghislain Allard
10 septembre 2008 Mise à jour à 19:36:58
Si le comité de démolition a donné le feu vert à la démolition des deux bâtiments à l’intersection des rues Belvédère Nord et Frontenac, c’est que la construction d’une station service avec dépanneur et restaurant était conforme au règlement de zonage et que le nouvel édifice devrait s’intégrer à l’environnement.
« Nous fonctionnons avec le règlement de l’ancienne Ville de Sherbrooke qui permet ces trois usages à cet endroit. C’est donc tout à fait conforme au règlement de zonage de l’ancien Sherbrooke. Lors de sa demande initiale, le promoteur demandait aussi un lave-auto. Nous lui avons alors dit que ce n’était pas permis et que, s’il souhaitait aller de l’avant avec ce projet, il devrait suivre le processus de modification de zonage, qui prévoit entre autres une consultation publique », explique le conseiller Louida Brochu, président du comité de démolition de la Ville de Sherbrooke.
Selon lui, le prometteur a fait la démonstration que les deux édifices n’étaient pas fonctionnels. « À l’intérieur, il y a des demi-étages et des colonnes. Il a tout essayé. Lorsqu’il offre ces espaces à bureau, il n’est pas concurrentiel. Les bâtiments sont donc inhabités en plein centre-ville », insiste M. Brochu.
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( Ça n'enlève pas le fait que construire une station service à cet endroit est pitoyable!)
Les édifices se trouvent en fait dans une zone patrimoniale de classe 1. « Nous n’avions donc qu’à regarder si le bâtiment pouvait s’intégrer à l’environnement. Dans ce secteur, il y a à la fois du moderne (édifice provincial) et du patrimoine. À cet égard, je dois rendre hommage à l’architecte du projet qui a réussi à faire un lien entre les deux, en faisant un rappel de l’ex-Paton. Il y a eu un souci extraordinaire d’intégration », affirme le conseiller du district de Lavigerie
M. Brochu soutient aussi que les bâtiments comportent une certaine dangerosité. « Il y a un problème de circulation lorsque les gens sortent de cet emplacement. Le nouveau bâtiment sera légèrement en retrait », précise-t-il.
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( Ça n'enlève pas le fait qu'e construire une station service à cet endroit est pitoyable!)
Par ailleurs, la Corporation de développement du centre-ville de Sherbrooke a donné son aval au projet.
Le comité de démolition possède un pouvoir décisionnel.
Toutefois, une personne opposée au projet peut faire appel dans les trente jours de la décision sur des arguments portant sur les règles spécifiques à ce comité, dont l’état du bâtiment et la fonctionnalité. D’un point de vue environnemental, c’est le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.
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Non mais est-ce que Louida Brochu vit sur une autre planète que moi et vous? On parle d'une station service qui sera situé sur un terrain près de la gorge! Contruisez des condos, des musées, des appartements, des bureuax...MAIS PAS UNE VULGAIRE STATION SERVICE!
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Chantal L'Espérance dénonce la construction d'une station-service à la porte de la Cité des rivières
Ghislain Allard
Les membres du comité de démolition s’étant laissés convaincre par les promoteurs, la conseillère du district du Domaine Howard, Chantal L’Espérance, dénonce avec vigueur la construction d’une station-service, à l’intersection Belvédère Nord et Frontenac, à quelque pas de la gorge de la rivière Magog.
« Nous ne pourrons pas faire grand-chose dans ce dossier. Le zonage est conforme.
Par contre, ce qui est surprenant, c’est que, si le nouveau plan d’urbanisme avait été approuvé en 2007, jamais un promoteur n’aurait pu construire une station-service à cet endroit », insiste Chantal L’Espérance.
Le projet prévoit en fait la construction d’une station-service avec dépanneur et restaurant, juste en face de l’édifice du gouvernement fédéral.
Selon elle, un tel commerce n’a pas sa place à un «endroit où il y a une vue imprenable sur les gorges ». « Ce n’est surtout pas un projet qui s’inscrit dans un cadre de développement durable. Les promoteurs nous le disent : après quoi, ils vont demander un changement de zonage pour construire un lave-auto. Imaginez un lave-auto à la porte de la Cité des rivières et d’un quartier patrimonial. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas », s’indigne celle qui siège au sein du conseil d’administration de Sherbrooke, Cité des rivières comme vice-présidente.
La conseillère se questionne aussi sur le fait que plusieurs stations-service desservent déjà ce secteur. « Si la compétition est trop grande et que l’une des stations-service ferme, nous devrons alors subir la présence du cadavre de ce commerce », déplore la conseillère municipale .
Mme L’Espérance n’est toutefois pas opposée à tout projet commercial dans ce secteur. « Par exemple, il pourrait y avoir un restaurant avec une terrasse qui donnerait sur les gorges. Ce serait magnifique. Dans ce secteur, il y aura sous peu un achalandage monstre », souhaite la vice-présidente de Sherbrooke, cité des rivières.
Le comité consultatif d’urbanisme du mont Bellevue a déjà donné son accord au plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) relatif à cet immeuble.
« Si les citoyens ne s’y opposent pas, la Ville de Sherbrooke ne peut pas revenir sur la décision du comité de démolition », termine Mme L’Espérance.
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FAUT VRAIMENT FAIRE QUELQUE CHOSE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! UNE PÉTITION ÉLECTRONIQUE PEUT-ÊTRE? QU'EN PENSEZ-VOUS? URGENCE D'AGIR!