Publié le 23 février 2011 à 06h38
Tranzyme Pharma, trop florissante pour... rester
Le docteur Helmut Thomas, vice-président senior en recherche et développement préclinique chez Tranzyme Pharma, écoute les explications de l'associé de recherche Daniel Dubé.
IMACOM, CLAUDE POULIN
Sonia Bolduc
La Tribune
(Sherbrooke) L'industrie pharmaceutique demeure fragile, mais après des moments difficiles pendant la crise économique de 2009, la cellule sherbrookoise de Tranzyme Pharma a non seulement repris sa vitesse de croisière, elle roule carrément au-delà les limites.
Le contrat de recherche signé fin 2009 avec Bristol-Myers Squibb lui a en effet permis de doubler son personnel en moins d'un an, tandis que son association avec Norgine culminera d'ici la fin du mois avec le lancement de l'ulimorelin, un traitement des troubles de dysmotilité gastro-intestinale.
«Un premier patient pourra recevoir ce traitement dans les prochaines semaines», se réjouit le docteur Helmut Thomas, vice-président senior en recherche et développement préclinique chez Tranzyme Pharma.
Alors que l'entreprise pharmaceutique européenne Norgine s'est gardé les droits de commercialisation en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Moyent-Orient, Afrique du Sud et dans les pays d'Afrique du nord, Transyme Pharma pourra mettre son nouveau médicament en marché sur le continent américain, mais aussi en Asie, incluant les importants marchés chinois, japonais et indien.
«Ce sont d'excellentes perspectives de développement pour nous», assure le Dr Thomas.
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Malheureusement, l'article n'est pas complet (il manque la partie qui dit que la compagnie se prépare à quitter Sherbrooke)