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(Sherbrooke) L'Université de Sherbrooke a marqué de façon officielle jeudi le début des travaux de son tout premier édifice LEED, qui deviendra aussi le premier bâtiment à obtenir cette accréditation sur le territoire sherbrookois.
Le projet, d'environ 10 millions $, permettra d'économiser environ 50 pour cent en coûts énergétiques par rapport à un bâtiment traditionnel.
Le pavillon de recherche en sciences humaines et sociales devra être prêt en mars 2011, comme le prévoit l'échéancier du Programme d'infrastructure du savoir. Le projet a été financé en très grande partie (8,1 M $) par le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) et d'Industrie Canada.
Selon François Coutu, architecte responsable de la certification LEED, tout le bois structural sera certifié, répondant à la norme FSC. Cela veut dire que son origine est connue et que les forêts d'où il provient n'ont pas subi de coupes à blanc.
La certification requiert un minimum de 50 pour cent de bois certifié, mais l'institution espère s'approcher du 100 pour cent, selon la rectrice, Luce Samoisette. Plusieurs aspects entrent en ligne de compte pour l'obtention d'une certification. On peut penser notamment aux types de matériaux utilisés, aux stratégies écoénergétiques, la performance du bâtiment et la récupération des déchets de construction
Situé au Campus principal, entre les pavillons A6 et A9, le nouveau bâtiment permettra de réunir d’ici mars 2011 des chercheuses et chercheurs des facultés d'Éducation et des Lettres et sciences humaines. Environ 300 personnes évolueront dans l’édifice.
Avec sa structure apparente montrant des poutres et colonnes en gros bois d’oeuvre, le futur Pavillon de recherche en sciences humaines et sociales se distinguera des autres bâtiments du Campus principal. Il s’agira du premier bâtiment construit à Sherbrooke à recevoir la certification Leadership in Energy and Environmental Design (LEED). En plus d’une conception qui tient compte de nombreuses facettes du développement durable, l’édifice sera érigé avec des pratiques assurant un grand respect de l’environnement. «Ce pavillon incarne parfaitement la fibre verte de notre institution et confirme notre engagement formel envers le développement durable», a déclaré la rectrice Luce Samoisette lors d’une pelletée de terre symbolique, le 9 septembre
«En choisissant de rassembler physiquement, en un seul lieu, des chercheuses et chercheurs de ces deux facultés, nous faisons des choix clairs, ceux de favoriser l’émergence de recherches interdisciplinaires, de décupler les interactions entre les différentes approches et d’encourager le développement de nouveaux savoirs», précise la rectrice.
Le projet d’envergure s’appuie sur une aide de 8,1 M$ versée dans le cadre de l’Entente Canada-Québec sur le Programme d’infrastructure du savoir.