Encore et toujours le Plan Nord
Petit article qui parle de comment Baie-Comeau tirera son épingle du jeu, étant la porte d'entrée du Plan Nord. On y apprends aussi qu'un siège social pour le plan Nord sera érigé quelque part et que Baie-Comeau compte bien faire pression pour l'obtenir.
Je pense que la ville a une position géographique ainsi qu'une expertise naturelle qui sont favorables à l'accueil un tel siège social! Entre ça et les éventuels sièges sociaux des minières qui vont probablement s'installer, on a peut-être tout un secteur institutionnel qui se développera. Que du positif!
Si Baie-Comeau est vraiment la porte d'entrée du Nord, il faut la doter de centres de décision comme les sièges sociaux. Un coup parti à rêver du futur; pourquoi pas accompagner le tout d'une petite université (hé oui, je reviens là-dessus)
Il me semble que je verrais bien un ensemble de petites tours qui logeraient sièges sociaux et université sur le plateau, près de la cathédrale, du cégep et du château Bellevue. Ça aurait un look d'enfer en entrant par l'ouest de la ville à cause de l'élévation naturelle de ce cap et ça viendrait revitaliser le centre-ville du plateau
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Baie-Comeau tirera son épingle du jeu avec le Plan Nord
CHARLOTTE PAQUET
Argent - Publié le 13 novembre 2011 à 20:11
Comme porte d'entrée du Plan Nord, Baie-Comeau bénéficiera de ses retombées, selon le ministre Clément Gignac.
Le Plan Nord est la pièce maîtresse de l’avenir du Québec et
Baie-Comeau la porte d’entrée de cet ambitieux chantier d’une génération, selon le ministre Clément Gignac. «Je vous le dis,
vous être très bien situés à Baie-Comeau. Ne doutez pas trop du Plan Nord», a-t-il martelé, jeudi soir, à la tribune de la Chambre de commerce de Manicouagan.
Le ministre des Ressources naturelles et responsable du Plan Nord était chez nous lors d’un souper-conférence organisé à l’occasion de la Conférence sur l’énergie et le développement durable dans l’industrie de l’aluminium. Il est venu redire aux nombreux convives toutes les opportunités qu’ils seront appelés à saisir. «
Des emplois dans le Nord, ça fait travailler plein de monde dans le Sud. Un emploi dans le Nord, c’est souvent deux emplois dans le Sud», a-t-il soutenu.
M. Gignac a admis que la mise en œuvre du Plan Nord s’amorce à peine. La création imminente de la Société du Plan Nord en sera une étape importante, mais
le choix de l’emplacement de son siège social reste à déterminer. La mairesse de Baie-Comeau,
Christine Brisson, a d’ailleurs profité de la présence du ministre pour défendre la pertinence de sa ville comme terre d’accueil de ce siège social.
«Le plus grand enjeu au Québec, c’est une affaire de disponibilité de la main-d’œuvre. C’est un beau défi et un beau problème. Il y a des gens ailleurs, comme en Grèce et en Italie, qui aimeraient changer leur situation pour la nôtre. On travaille à garder un peu plus longtemps les gens au travail», a ajouté M. Gignac.
Infrastructures
Le gouvernement du Québec devra mettre ses mains dans ses poches pour financer les infrastructures et les services qui devront être rehaussés dans certaines communautés.
Des populations augmenteront de façon , ce qui nécessitera plus de centres de la petite enfance, d’écoles, de logements et de services sociaux et communautaires.
La plus grande prudence s’imposera cependant avec les investissements publics, a averti M. Gignac. «Il faut éviter l’euphorie. Il y a des cycles dans les ressources naturelles.
À cause de la Chine et de l’Inde, le cycle haussier d’aujourd’hui devrait être long, mais il faut avoir des horizons et bien utiliser les fonds publics. Des mines, ça ferme aussi après dix ans, d’autres fois 25 ans», a-t-il dit. Il a ajouté que si la prospérité s’en vient pour la Côte-Nord,
il faut à tout prix éviter de revivre «des Iron Ore et des Schefferville». Québec veillera au grain, a promis le ministre.
Devant l’accroissement des problèmes sociaux découlant déjà de l’effervescence économique du Nord, notamment avec plus d’enfants négligés dans certains secteurs et davantage de demandes d’aide chez les organismes de soutien des hommes en détresse, M. Gignac a souligné être à l’écoute de la population. Les solutions à mettre en place pour faire face à la musique relèveront de la future Société du Plan Nord. Modulation et flexibilité marqueront les interventions de l’État.
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