En passant, je m'apprête a envoyer une lettre d'opinion a la tribune concernant le centre-ville. Je compte aussi l'envoyer a des organismes comme la corporation du centre-ville... Quoi qu'il en soit, je n'achète pas la Tribune tous les jours. Ainsi, si vous voyez que mon texte est publié, pourrez vous m'en faire part ?? merci
Voici mon texte en question.
Notre centre-ville, est-il un vrai centre-ville ?
Selon l’édition 1995 du
Petit Larousse Illustré, un centre-ville est le «
quartier central d’une ville, où se trouvent en général les principaux commerces, et qui est en général le plus animé.» Partant de cette définition, lorsque je me balade au centre-ville de Sherbrooke le samedi après-midi, je me rends compte que cette définition ne colle pas du tout à notre centre-ville.
Encore aujourd’hui en 2010, malgré tous les dollars injectés dans son économie, celui-ci est mort. Des boutiques sur la Wellington Nord continuent de fermer tour à tour (quatre dans la dernière année seulement à ma connaissance), le soir venu, les bars sont de plus en plus délaissés par la clientèle (vont-ils tous au Summum ?) et il ne reste au final que les cafés, restaurants et bistros, qui pullulent et se répandent a une allure ahurissante, au point ou ils risquent de tous se nuire un jour, de même qu’a monopoliser les espaces commerciaux, où de potentielles boutiques spécialisées et de renom pourraient s’installer.
Malgré tout, on continue de croire que tout va de mieux en mieux. Peut-être serait-il temps de s’attarder à l’attractivité générale du centre-ville. Je me plais a m’imaginer une bannière importante et de renom, comme le Simons par exemple, venir ouvrir une succursale au centre-ville. Celle-ci attirerait les foules. Ces mêmes foules iraient ensuite compléter leurs emplettes dans les autres boutiques spécialisées et il serait alors payant d’investir au centre-ville et intéressant d’y venir magasiner. Vous croyez mon rêve impossible ? Pas si nos dirigeants mettent leurs énergies aux bons endroits. Des gens influents ont compris la recette à Trois-Rivières par exemple, ou le centre-ville est beaucoup plus attrayant et populaire qu’ici… Mais j’ai encore espoir pour Sherbrooke.
Philip Bastarache
Sherbrooke