Plusieurs nouvelles encourageantes concernant l'aventure touristique dans laquelle la Manicouagan s'est embarquée. Il y a aussi le début des travaux du nouveau centre de gestion des matières résiduelles (4e article)
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La Péninsule Manicouagan plus populaire que jamais
RAPHAËL HOVINGTON
Actualité - Publié le 18 octobre 2011 à 14:05
La Corporation de développement touristique de la Péninsule Manicouagan (CDTPM) se dit «mission accomplie» à la lumière des statistiques du bureau d'accueil touristique de Ragueneau qui font état d'une
hausse de 300 % du nombre de visiteurs.
Selon la coordonnatrice du CDTPM, Martine Salomon, le bureau d'accueil touristique de Ragueneau a accueilli et informé plus de 5 190 visiteurs. La jugeant considérable, Mme Salomon attribue cette hausse à la nouvelle appellation qui a entraîné une
nouvelle signalisation routière, ainsi qu'à la promotion touristique plus présente avec un site Internet renouvelé.
La campagne de publicité et de relations de presse est aussi invoquée pour expliquer l'accroissement de l'achalandage sur le territoire. Selon les données du bureau, la
clientèle québécoise demeure majoritaire avec 64,2 % des visiteurs.
La
clientèle canadienne arrive au deuxième rang et s'est faite plus nombreuse, avec
30,7 %. Les
Français occupent le troisième rang (
2,4 %),
suivis des clientèles américaine et européenne, en provenance de la Belgique, la Suisse, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne.
Plages et camping
Les visiteurs, qui s'arrêtent à Ragueneau, manifestent de l'intérêt pour les
plages (48,6 %), les terrains de camping (44,6 %), l'observation de la nature (40,1 %) et les sentiers de randonnées pédestres (38,1 %).
«Nous sommes grandement satisfaits de ces résultats, affirme Mme Salomon, ce qui, dit-elle, nous indiquent que les attraits et les richesses de la Péninsule comblent les besoins des visiteurs», tout en observant leur intérêt grandissant envers le territoire.
La coordonnatrice affirme que ces données sont encourageantes pour les intervenants de chez nous. «Elles nous indiquent clairement que nous sommes sur la bonne voie et que toutes nos démarches de développement ont des retombées positives», conclut-elle.
Fait à noter, Mme Salomon a été sélectionnée à titre de membre du jury des Grands prix du Tourisme canadien dans les catégories Entreprise de l'année et Nouvelle entreprise de l'année. «C'est une expérience vraiment enrichissante, soutient-elle. À titre de coordonnatrice de la CDTPM de la Péninsule Manicouagan, cela donne aussi de bonnes idées et cela permet d'élargir les horizons». Les lauréats seront connus le 24 novembre.
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L'industrie des croisières en plein essor sur la Côte-Nord
RAPHAËL HOVINGTON
Argent - Publié le 19 octobre 2011 à 09:00
L'année 2012 s'annonce fort prometteuse pour l'industrie des croisières sur la Côte-Nord, alors que
16 escales sont confirmées pour Baie-Comeau, Sept-Îles et Havre St-Pierre. Plus de
24 803 visiteurs, avec les membres d'équipage, sont attendus dans la région.
«L'industrie est en train de prendre son envol», affirme Sophie Saint-Gelais, conseillère aux affaires touristiques chez ID Manicouagan.
En 2012, Baie-Comeau attend six navires et récoltera la part du lion pour un chiffre record de huit escales et 15 548 visiteurs, incluant les 4 490 membres d'équipage.
Le Balmoral jettera l'ancre le premier (23 septembre) pour profiter en primeur des
toutes nouvelles installations d'accueil érigées au coût de 10,5 M $ par la municipalité avec l'aide de Québec et d'Ottawa.
Le Carrefour maritime sera livré en décembre et inauguré, en grande pompe, en mai prochain.
Ville pionnière sur la Côte-Nord dans le domaine de l'industrie des croisières, Baie-Comeau en sera à septième saison et accueillera le plus gros paquebot de son histoire, les 3 et 13 octobre 2012. Le Brillance of the Seas aura à son bord 2 500 passagers et 900 membres d'équipage.
Les autres navires attendus sont le Quest of Adventure (ex-Saga Pearl II, le 29 septembre), le Seabourn Sojourn (3 et 15 octobre), le Maasdam (8 octobre) et L'Eurodam (17 octobre).
Quatre navires pour Sept-Îles
Si aucun navire n'a accosté au quai des croisières, cette année, à Sept-Îles, il en sera tout autrement en 2012. Tourisme Sept-Îles attend la venue de quatre navires pour un grand total de 5 887 visiteurs.
Ville-escale depuis 1989, Sept-Îles verra défiler tour à tour Le Ms Maasdam (8 mai), le Quest of Adventure (22 septembre), L'Artania (27 septembre) et le Symphony (20 octobre).
La directrice générale de Tourisme Sept-Îles, Mylène Barbeau, reconnaît l'importance de cette industrie. En plus d'allonger la saison touristique d'un mois au printemps et de deux mois à l'automne, résume-t-elle, l'industrie des croisières attire une clientèle que Sept-Îles n'aurait pas normalement.
«La collaboration des gens est excellente et ils sont contents de recevoir des bateaux de croisière», constate Mme Barbeau. Depuis 2009, l'escale a accueilli le Maasdam à deux reprises ainsi que le Norwegian Spirit à quatre occasions.
Saison achalandée au Havre St-Pierre
Après avoir connu la saison la plus achalandée de son histoire, cette année, avec cinq escales pour un grand total de 1 785 visiteurs, Havre St-Pierre s'apprête à relever son plus gros défi en 2012.
En effet, la petite ville côtière de la Côte-Nord, reconnue pour la chaleur des Cayens, accueillera le Balmoral, un navire de 1 350 passagers et de 510 membres d'équipage. Selon Meggie Richard, de Rendez-Vous Mingan, le nombre de visiteurs va doubler. Pour sa cinquième saison, l'escale recevra aussi la visite du Quest of Adventure et le MS Boréal à deux reprises.
En tout, 3 368 personnes, avec les membres d'équipage, auront l'opportunité de découvrir les richesses de la Minganie. La municipalité cible les navires de 1 000 passagers et moins. «On veut concentrer nos efforts sur les navires de petits et moyens gabarits», raconte Mme Richard.
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L’industrie des croisières est-elle profitable à la Côte-Nord?
RAPHAËL HOVINGTON
Argent - Publié le 19 octobre 2011 à 09:00
Le Norwegian Spirit a adopté l'escale de Sept-Îles. Il y a accosté à plusieurs reprises depuis 2009. (Photo : Tourisme Sept-Îles)
L'industrie des croisières est-elle profitable à la Côte-Nord? Quelles en sont les retombées économiques? Quels sites attirent le plus les croisiéristes?
L'Association des croisières du St-Laurent estime que
chaque croisiériste qui débarque à terre dépense en moyenne une centaine de dollars. Cette année, elle tiendra sa Rencontre d'automne, les 25 et 26 octobre, à Havre St-Pierre.
Même s'il ne semble pas exister d'étude exhaustive pour la Côte-Nord,
Croisières Baie-Comeau, qui est en restructuration, évalue à 750 000 $ les retombées des cinq premières années à l'escale de Baie-Comeau, qui a accueilli
sept navires depuis 2006.
En 2010, près de 1 900 passagers sont descendus à terre à Baie-Comeau, pour un apport économique de 190 000 $. Selon Sophie St-Gelais, de la Corporation ID Manicouagan, le taux de débarquement est de 70 %.
Au Havre St-Pierre, on l'estime à plus de 90 %. L'été prochain, Rendez-Vous Minganie compte mener un sondage plus poussé auprès des visiteurs pour connaître leur taux de satisfaction, raconte Meggie Richard. Une question devrait porter sur les dépenses.
Des retombées visibles
Pour se positionner comme villes-escales, Baie-Comeau, Sept-Îles et Havre St-Pierre ont investi dans leurs infrastructures.
À Baie-Comeau, un poste d'accueil de 10,5 M $ est en construction, sans compter l'avènement du Jardin des glaciers et tous les travaux routiers et d'embellissement, entre autres, dans le centre-ville de Place La Salle.
À Sept-Îles, une somme de 20,4 M $ a été consacrée à la construction du quai des croisières. Au Havre St-Pierre, un montant de 10 M $ a été affecté à la réfection du port en 2008. La municipalité a rénové la Maison de la culture Roland-Jomphe et construit la Place des artisans devant le quai, sans oublier des aménagements paysagers.
Meggie Richard parle d'un investissement municipal de 5,5 M $. Le Hangar à morue est en voie d'être transformé en salle de diffusion multifonctionnelle. Elle sera prête en 2012. Même si les retombées sont difficiles à calculer, Mme Richard les estime à 40 000 $ lors du passage du Princess Danae, tant en frais portuaires que pour les activités terrestres.
Les attraits touristiques
À Sept-Îles, le produit d'appel, c'est le circuit en train le long de la rivière Moisie à la découverte de la culture autochtone, précise Mylène Barbeau, de Tourisme Sept-Îles. L'archipel de Sept-Îles est toujours prisé par les visiteurs.
Au Havre St-Pierre, les croisiéristes craquent pour l'Archipel de Mingan. «C'est l'attrait majeur», de dire Meggie Richard. Le tour pédestre de Havre St-Pierre, en compagnie d'un guide qui raconte l'histoire du village, arrive au second rang comme centre d'intérêt auprès des visiteurs.
Le circuit de la Route des églises jouit aussi de la faveur des passagers. Il comporte une visite de la communauté innue de Mingan, où l'on offre en dégustation des produits du terroir. Mais ce qui semble le plus plaire aux visiteurs, c'est la proximité de la population. «Ah! Vous êtes vraiment accueillants, disent les gens», rapporte Mme Richard.
À Baie-Comeau, où l'on propose un carnet de 24 forfaits, c'est le Village forestier d'Antan de Franquelin qui a la côte auprès des visiteurs, confie Sophie St-Gelais. Là, les gens peuvent déguster du cipaille et du caribou. Le Jardin des glaciers suit avec son spectacle multimédia, le chemin des peuples et la vallée coquillière.
Activités estivales
Pour Baie-Comeau, comme pour Sept-Îles et Havre St-Pierre,
le défi, c'est la durée de l'escale, en moyenne de huit heures. Il y aussi les moyens de transport.
La Conférence régionale des élus (CRÉ) a mandaté la Société Gestrans pour faire une étude sur le nolisement d'autocar et le transport collectif. Le premier volet de cette étude devrait être présenté à la mi-novembre à la CRÉ qui décidera, à la lumière des résultats, de poursuivre ou non cette recherche.
Comme les
navires visitent surtout les villes-escales en automne, une campagne de promotion avec l'Association des croisières du St-Laurent est en préparation pour promouvoir les activités estivales. «On va faire du harcèlement sympathique pour dire qu'on a beaucoup de choses à offrir au niveau familial sur le St-Laurent», de dire Mme St-Gelais.
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Les travaux du complexe de matières résiduelles s'amorcent
CHARLOTTE PAQUET
Actualité - Publié le 12 octobre 2011 à 09:00
Les travaux de préparation du terrain vont bon train le long de la nouvelle rue Leonard-Schelem, en bordure du boulevard Pierre-Ouellet à Baie-Comeau. Les
fondations du futur complexe de gestion des matières résiduelles seront bientôt coulées.
Les premiers travaux d'aménagement du futur complexe de gestion intégrée des matières résiduelles de Manicouagan viennent d'être
lancés sur la nouvelle rue Leonard-Schelem, en bordure du boulevard Pierre-Ouellet à Baie-Comeau.
Les coûts du projet s'élèvent à 7 M $.
L'entrepreneur général R & G St-Laurent est sur place depuis le 14 septembre. Le décapage du terrain est terminé, tout comme 60 % du dynamitage nécessaire.
«On a eu des petits problèmes où sera notre bâtiment. On a découvert une coulée d'argile. Mais les fondations seront coulées dans les prochaines semaines», indique Nathalie Fournier, directrice générale de la Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan.
Le centre de transfert, où les matières résiduelles recueillies sur le territoire seront traitées par des presses et mises en ballots avant d'être transportées vers le lieu d'enfouissement régional à Ragueneau, doit être livré pour mars 2012. Même échéancier pour l'écocentre, où vont se retrouver les matières recyclables.
Bâtiments administratifs
Les appels d'offre pour les travaux de construction du bâtiment administratif seront lancés en décembre. La livraison est prévue pour octobre 2012.
Ce bâtiment, explique Mme Fournier, renfermera des bureaux, le magasin de réemploi, l'ébénisterie, l'entrepôt et un atelier de mécanique pour réparer les laveuses, sécheuses, tondeuses ou autres appareils similaires en vue de leur revente.
Quand la réalisation du complexe sera terminée,
l'accès actuel au chantier, situé sur Pierre-Ouellet, sera éliminé et renaturalisé. Du boulevard, on apercevra probablement l'un des bâtiments au loin, mais pas plus.
Rappelons que le projet de 7 millions de dollars, pour lequel des subventions pouvant atteindre 80 % sont attendues,
permettra de diminuer les coûts de gestion des matières résiduelles pour les citoyens des huit municipalités de la Manicouagan.
D'ailleurs, seulement pour les activités de collecte, l'entente intervenue avec le Groupe Bouffard représente une économie de 34 %.
Conférence à Montréal
La directrice générale de la Régie de gestion livrera une conférence sur le Complexe de gestion intégrée des matières résiduelles de Manicouagan lors du prestigieux Canadian Waste Sector Symposium (CWSS), qui se tiendra du 7 au 9 novembre à Montréal.
Mme Fournier mettra alors de l'avant l'unicité du projet. «Le CWSS est une excellente occasion de faire valoir la capacité d'innover des régions en ce qui a trait à la gestion durable des matières résiduelles. Le CGIMRM présente un fort potentiel de reproductibilité», raconte la conférencière.
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