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Old Posted Sep 24, 2011, 5:08 PM
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DU PLUS HAUT AU PLUS BAS SOUMISSIONNAIRE?
Revenu Québec: ça se complique

Luc Larochelle
La Tribune

La police d'assurance municipale pour garantir l'implantation des bureaux de Revenu Québec au centre-ville de Sherbrooke pourrait s'avérer plus qu'onéreuse. Au cours du dernier mois, les déboursés potentiels pour l'État ont grimpé de 1.4 M $. Les investissements requis avoisinent maintenant les 10 M $ et pourraient grimper jusqu'à 13 M $.

La Société immobilière du Québec (SIQ) n'a pas encore arrêté son choix définitif mais selon les informations obtenues par la Tribune, le plus bas soumissionnaire répondant aux critères de localisation de la Ville a été disqualifié en raison d'une erreur cléricale.

«La SIQ nous a renvoyé notre dépôt avec un avis d'irrecevabilité en invoquant que le formulaire n'a pas été dûment signé par toutes les parties», admet Alain Dion, partenaire au sein d'un consortium qu'il composait avec François Poirier et Mathieu Cardinal.

Ce consortium avait été formé quelques heures avant l'expiration de l'appel d'offre et avait présenté une proposition à 8,3 M $ pour un immeuble de 42 000 pieds carrés sur la rue du Dépôt.

Sur le prix, cette offre aurait été la plus facile à justifier pour les politiciens, tant localement que pour les élus provinciaux, car elle n'excédait que de 500 000 $ la plus basse soumission reçue pour la totalité du territoire ouvert à l'appel d'offre lancé par la SIQ, qui était de 7,8 M $.

Craignant que l'édifice gouvernemental se retrouve en bordure des autoroutes, la Ville a superposé son pouvoir à celui de l'État québécois, adoptant un règlement de contrôle intérimaire obligeant la SIQ à choisir l'un des sites du centre-ville.

Le prix grimpe à 9,7 M $ quand on passe au deuxième plus bas soumissionnaire se situant à l'intérieur du périmètre d'implantation approuvé par les élus municipaux. Il s'agit du groupe formé de Michel Jubinville et Charles Custeau.

«J'ai de bonnes raisons de croire que nous sommes encore dans la lutte puisque je n'ai rien reçu de la SIQ», commente M. Custeau.

Ce groupe propose d'amener les 250 agents du fisc provincial, actuellement dispersés dans deux immeubles de la rue King Ouest, à l'extrémité de la rue Court en agrandissant l'immeuble actuellement occupé par l'architecte Michel Jubinville, voisin des bureaux de la Direction de la protection de la jeunesse.

Mais voilà que l'offre du tandem Jubinville-Custeau ne franchirait pas non plus l'étape de la légalité du fait que le règlement adopté lundi dernier diffère de l'avis de règlement signifié par la Ville le 15 août. Cet avis référait à une délimitation datant des années 90 alors que la rivière Magog était l'une des frontière du centre-ville. Le site de Jubinville-Custeau se trouve de l'autre côté du cours d'eau.

La troisième soumission à 9,9 M $ ne passerait pas non plus le test juridique, tant et si bien que la SIQ se retrouverait avec une seule offre, la plus coûteuse de toutes, à 13 M $. Méchant méli-mélo!

Le premier ministre Charest ou la ministre Gagnon-Tremblay, qui a mené la dernière ronde de négociations avec les fonctionnaires provinciaux sous fond d'austérité budgétaire et de lutte aux déficits, auront à justifier les déboursés supplémentaires pour se plier à la volonté municipale. Un demi-million sur 10 ans, passe encore. Deux ou peut-être jusqu'à cinq millions d'écart...

Le maire Bernard Sévigny refuse de prendre le blâme.

«Nous n'en serions pas là si la SIQ avait manifesté plus d'écoute. S'il s'avère que les coûts sont trop élevés, le gouvernement provincial n'aura qu'à faire ce que la Ville fait à l'occasion, il n'aura qu'à retourner en appel d'offre», se décharge le maire Sévigny.

Si la SIQ a l'intention de se plier aux contraintes municipales, elle ne s'est pas empressée de le démontrer. Les soumissionnaires qui répondaient aux critères de localisation de son appel d'offre mais pas à ceux de la Ville vient d'instaurer n'ont pas encore été informés qu'ils étaient, de ce fait, écartés.

«La ville joue avec le feu. La SIQ pourrait lui répliquer en retournant son appel d'offres, en ouvrant cette fois son périmètre à l'extérieur de Sherbrooke. Qui dit qu'elle n'obtiendrait pas d'offre pour des terrains intéressants longeant les autoroutes, juste à l'extérieur des limites de la ville», questionne l'un deux, Jacques Charron.

À la SIQ, pas de commentaires.

«Les dossier est toujours sous examen. Nos experts se livrent à des analyses de marché pour prendre la décision la plus éclairée», se limite à dire son porte-parole, Martin Roy.

Le délai de 45 jours dont dispose la SIQ pour bénéficier des prix obtenus lors de l'appel d'offres expire le 7 octobre.
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