J'ai pris quelques photo avec mon nouveau Canon Power Shot SX30 IS. Grâce a cet appareil avec un zoom de 35 X, je peux maintenant photographier en gros plan un moustique sur le cul d'une vache a 100 mètres de ma position. J'ai fait quelques test avec mon appareil. Voici quelques photos.
Vue du mont Orford, depuis le lac des Nations, au centre-ville...
Vue (très traditionnelle et maintenant banale) sur la basse et la haute-ville.
Maison coin Brooks et Ball. Ses principaux élément architecturaux d'origine ont beaucoup été altérés avec le temps, mais on y reconnait encore le style dominant de l'édifice : néo-tudor.
La côte King... pas sous son meilleure jour.
l'Hôtel-Dieu, avec sa nouvelle aile.
Cette très chère Wellington, passablement morte aujourd'hui et dont plusieurs édifices auraient besoin d'un ravalement de façade.
Le coin que j'apprécie le plus au centre-ville. Malheureusement, la vue va beaucoup changer lors de la construction du Saint-Patrick (6 étages) au coin Gordon et King. Au moins, ca ajoutera un peu que ''qualité'' au quartier (si ca lève).
Concernant ta question Franks, c'est certain qu'avoir des constructions en hauteur à Sherbrooke, j'aimerais ca. Sauf que comme tu dis, je ne crois pas que ce soit par la ''hauteur'' qu'on peut définir la qualité d'une ville.
Je crois plutôt qu'on peut élaborer sur la ''qualité'' d'une ville en examinant sa vitalité économique et social, ainsi qu'en tenant compte de sa vie urbaine, de son rapport à l'environnement, du caractère de sa population, de son histoire, de ses objectifs et des moyens qu'elle prend pour y arriver.
À Sherbrooke, on a une belle qualité de vie, l'emploi est très enviable par rapport aux autres villes de sa taille au Québec, etc.
Mais au niveau de sa vie urbaine, du caractère de sa population, des moyens qu'elle prend pour atteindre ses objectif, c'est carrément insatisfaisant a mon sens.
Par exemple, on scande partout en ville qu'il faut densifier, encourager la mixité des usages (RCI), etc. Mais pendant ce temps, on continue d'étaler la ville, on prend des décisions qui contribuent a fragiliser le centre-ville (ce qui est en total contradiction avec d'autres actions qui étaient au contraire destinés à le renforcer). Alors bref, on se retrouve avec une ville qui a l'air d'une grosse banlieue et dont le coeur (le centre-ville) vivote de peine et de misère. C'est même pas misérable comme situation, c'est carrément
minable !
Autre exemple, on scande partout en ville qu'il faut encourager la mobilité durable via le covoiturage, le transport en commun et le transport actif. Sauf que sur ce dernier point, on peut observer que suite à la grosse tempête qu'on a eu, les rue ont toutes été déblayés sans tarder (et c'est génial), mais que la plupart des trottoirs sont encore ensevelis sous la neige. Pas plus tard que tantôt, lorsque je suis sorti, j'ai été pris pour marcher sur l'accotement d'un moyen boulevard, avec les voitures et des gros camions qui passaient a 5 pouces de moi, a défaut d'avoir un trottoir accessible. .. Et ca dit encourager la mobilité durable ?! Mon cul oui ! J'ai failli me faire frapper quelques fois et disons qu'a ce moment, j'aurais mille fois préféré être en voiture plutôt qu'a pied !
Voilà des exemples d'une situation que je trouve déplorable et même minable à Sherbrooke et avec les élus qu'on a, c'est pas prêt de changer. Alors soit que je change de ville, soit que je m'implique en politique pour amener une vision et des idées nouvelles qui me sont plus satisfaisantes. C'est un ou l'autre, mais c'est certain que je ne pourrai encore vivre des années dans cette ville sans que rien ne se passe.
En passant, j'aime plus ou moins Québec. La ville est belle, mais elle est trop francophone, trop au nord, coupé de tout et surtout, elle est trop loin des cantons-de-l'est. Sherbrooke est le trou de beigne d'une région unique au Québec et jamais je n'irai habiter dans une ville trop loin de celle-ci. J'irais donc peut-être a Trois-Rivières, ou dans une ville de la Nouvelle-Angleterre. Disons que T-R est ma limite au nord et Manchester est ma limite au sud. Je n'irai jamais a Montréal, ni même dans sa couronne (agglomération trop grosse pour mes petits nerfs) et je n'irais jamais trop a l'Est du Québec (trou paumé).
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