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LA DYNAMIQUE LÉVISIENNE
«Lévis en plein essor»
La Ville de Lévis est entrée dans le XXIe siècle après avoir fusionné par étape avec les dix municipalités qui la composent aujourd’hui. La Ville nouvelle a été reconnue le 1er janvier 2002. Dès lors, elle a pris un nouvel envol, d’abord sous l’administration du maire Jean Garon, et, maintenant, sous celle de la mairesse Danielle Roy Marinelli. L’essor grandissant de cette ville de près de 131 000 habitants se confirme de jour en jour. Les
réalisations présentes et à venir en témoignent.
Les choses ne semblaient bouger qu’à petits pas au cours des dernières décennies et pourtant, la ville qui fait face à Québec n’attendait vraisemblablement qu’un regroupement d’envergure pour mettre en évidence tout le potentiel qu’elle recèle. Des projets souhaités depuis le début des années 1990 sont aujourd’hui réalisés ou en voie de l’être. Les 16 parcs et zones industriels de Lévis ne cessent de prendre de l’expansion alors que les bâtiments commerciaux, industriels et à bureaux se multiplient à un rythme soutenu sur son territoire.
La Ville de Lévis dispose d’organismes, d’institutions et de centres de recherche qui contribuent à soutenir son développement ainsi que celui des entreprises qui y sont installées ou qui choisissent de s’y implanter. Elle offre également une qualité de vie remarquable à ses citoyens et s’applique à mettre en place ou à bonifier des espaces verts d’une beauté remarquable que Québec lui envie peut-être. Lévis a maintenant les coudées franches pour procéder graduellement à la mise en valeur de sept parcs d’envergure sur l’ensemble de son territoire, d’est en ouest. Outre le parc des Chutes-de-la-Chaudière déjà aménagé et très fréquenté, les principaux autres sont les grands parcs urbains de la Pointe-de-la-Martinière (125 ha), de la Grande Plée Bleue (1116 ha) et de la Rivière-Etchemin (223,9 ha). Ceux-ci auront une incidence touristique certaine au cours des prochaines années.
Par ailleurs, Lévis a subi pendant plusieurs années les affres des fuites commerciales vers la rive nord, mais la création d’un pôle commercial majeur, appelé Méga-Centre Rive-Sud, dans son secteur ouest à la tête des ponts, a grandement contribué à ralentir l’hémorragie. Dans ce même secteur, on étudie en ce moment le projet d’implantation d’un centre de correspondance interrives pour le transport en commun. L’idée mijotait depuis plusieurs années, mais il semble cette fois qu’elle chemine à grands pas auprès des instances du gouvernement du Québec. Ce centre deviendra une plaque tournante et permettra en outre de créer un complexe commercial incluant des bureaux. En attendant, un projet désiré depuis près de deux décennies est en voie de réalisation.
Le quartier d’Alphonse
En effet, dans le secteur est de la ville, sur le boulevard Alphonse-Desjardins, les travaux de construction du futur Centre de congrès et d’expositions, d’une capacité de 1 000 convives, sont maintenant entamés. Lorsqu’il sera complété, les promoteurs (SOLIM) s’attaqueront à l’implantation, à proximité de celui-ci, d’un vaste ensemble commercial et résidentiel qui comptera plus de 575 logements. Ainsi naîtra un nouveau milieu de vie déjà baptisé « Le quartier d’Alphonse », à la mémoire du fondateur des caisses populaires Desjardins. Plus tard, de grandes surfaces seront appelées à s’implanter sur des terrains voisins, en bordure de l’autoroute Jean-Lesage.
Non loin de là, on vient d’inaugurer le nouveau Campus de l’UQAR-Lévis qui constitue l’un des premiers partenariats publics-privés (PPP) réussis au Québec. L’immeuble est doté de plus de 200 puits géothermiques, ce qui en fait un véritable bâtiment vert. Un peu plus loin, sur le boulevard de la Rive-Sud, on s’affaire à construire le centre d’appel Desjardins d’une superficie de 45 000 pi2. Dans la foulée, Desjardins poursuit d’autres projets d’expansion à Lévis. La liste pourrait s’allonger, mais soulignons seulement que le secteur de la traverse de Lévis est aussi appelé à connaître de grands travaux. À l’heure actuelle, on sait seulement que la Commission de la capitale nationale prépare un protocole d’entente avec la Ville de Lévis en vue de projets d’investissement dans ce secteur qui constitue une porte d’entrée névralgique pour la ville. On y parle depuis longtemps de la construction d’un hôtel à flanc de cap ainsi que d’un funiculaire, mais tout cela relève encore que de rumeurs non confirmées. Il est toutefois permis d’affirmer que, depuis les dernières années, Lévis a su créer une dynamique qui lui est propre en matière de développement économique. La Société de développement économique de Lévis (SDÉ) est à même de témoigner de son dynamisme à cet égard.
Les projets d’affaires abondent
Les projets d’affaires présentés à la SDÉ se succèdent au rythme d’une dizaine par semaine, soit environ 460 annuellement. Il s’agit de projets de démarrage d’entreprises, d’expansion, d’agrandissement ou d’amélioration de la productivité. «Cela démontre le dynamisme des gens d’affaires de Lévis », lance Jean-François Carrier, directeur général de la SDÉ. Le territoire compte 3 200 entreprises en fonction dans de multiples domaines. Lévis dispose d’un troisième Carrefour de la nouvelle économie depuis peu, et celui-ci héberge déjà une entreprise en croissance rapide qui devrait compter 300 employés d’ici deux ans. Au cours des dernières années, la SDÉ a contribué à générer près de 43 millions de dollars d’investissement dans le secteur manufacturier et de la nouvelle économie en appuyant ces projets par des investissements totalisant 3,1 millions de dollars. M. Carrier souligne au passage que, du côté de la rive sud, ce sont essentiellement des entreprises privées qui constituent le moteur économique de la ville de Lévis. La relance du chantier naval de la MIL Davie, les investissements avoisinant le milliard de dollars effectués par la raffinerie Ultramar au cours des dernières années, auxquels vont s’ajouter ceux du futur pipeline, et la mise en chantier probable du projet Rabaska, qui sera accompagnée d’un boom économique, viennent conforter cette affirmation. La SDÉ a toujours accordé une grande importance à l’avancement de l’économie sociale et son directeur général adjoint, Raymond Gouin, y porte une attention particulière. Les chiffres démontrent que ses efforts n’ont pas été vains. La SDÉ y a investi 1,4 million de dollars au cours des dernières années, ce qui a généré 25,8 millions de dollars d’investissement dans ce secteur d’activité. La ville de Lévis compte aujourd’hui cinquante entreprises d’économie sociale sur son territoire. Celles-ci emploient 824 personnes qui ont reçu 24 millions de dollars en salaires. Sans compter que quelques-unes d’entre elles affichent un chiffre d’affaires de un million de dollars. Tous ces facteurs font en sorte que Lévis est pratiquement au seuil du plein emploi.
Sur le plan culturel, Lévis ne manque pas de ressources, bien qu’elles soient plus humbles que celles dont dispose sa voisine d’en face. La réputée salle de spectacle L’Anglicane et sa galerie d’art Louise Carrier, la petite salle du Vieux-Bureau de Poste ainsi que les nombreux autres lieux de culture répartis sur le territoire engendrent des retombées économiques importantes. On sait déjà que le Festival Jazz etcetera, qui a connu un retentissant succès à Lévis dès sa première édition en août dernier, sera de retour en 2008 et 2009. On verra même apparaître sur Internet, prochainement, CHOC-Web tv, une station entièrement dédiée à Lévis qui présentera en direct les multiples facettes de cette ville.