Nouvel abattoir à Beresford : certains citoyens s'opposent
Le terrain en question est situé derrière le Centre de recyclage et de récupération de contenants vides, longeant l'autoroute 11, dans le parc Industriel de Beresford. Lors de la dernière réunion du conseil municipal, lundi dernier, quelques citoyens de la rue Acadie ont manifesté leur opposition au projet.«Nous avons accepté ce projet de construction d'un abattoir parce que le promoteur, Donald Savoie, a convaincu la Ville qu'il n'y avait aucun risque. Le groupe de gens qui s'est présenté à notre réunion de lundi a manifesté certaines inquiétudes qu'il faut prendre en considération», signale le maire de Beresford, Raoul Charest. Les principales inquiétudes de ces citoyens portaient sur la présence de bétail en attente pour se diriger à l'abattoir et la senteur. Le même projet a été présenté à Petit-Rocher, mais a échoué à cause de l'opposition. Le promoteur a ensuite sollicité Beresford pour réaliser son projet. «Ce projet ne nous avait pas enchantés au départ, mais il nous a été présenté en présence de la Commission d'urbanisme et c'est à ce moment que nous avons été convaincus qu'il ne représentait aucun problème, affirme le directeur général de la Ville de Beresford, Norval Godin. Nous prévoyons lui vendre une parcelle d'environ 2 acres.»Si Beresford décide de faire marche arrière en raison de l'opposition de la population, le promoteur peut toujours acheter un terrain du privé dans le même parc. Le maire poursuit en expliquant qu'il peut aller voir toute personne qui possède un terrain et y construire un abattoir, car le zonage du parc industriel le lui permet. «Nous avons eu une délégation d'une dizaine de résidants de la rue Acadie qui s'est dit contre l'abattoir. On parle d'un petit abattoir qui respecterait toutes les normes : aucun bétail à l'extérieur, les déchets seront gardés à l'intérieur, et il n'y a rien d'alarmant selon les explications du propriétaire. Ils craignent la senteur, le bruit, et que le projet commence petit pour prendre de l'ampleur dans les prochaines années. Nous devons considérer leurs inquiétudes, mais on ne peut tout de même pas bloquer le développement.»Le projet exigerait la construction d'un nouvel édifice de deux étages.
Hebdo Chaleur
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