chiwawa |
Apr 30, 2009 3:48 PM |
Commence à avoir hâte à mardi prochain....
Centre de foires: la Chambre de Sherbrooke presse les élus de trancher
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Albert Bérubé
La Tribune
Les dirigeants de la Chambre de commerce de Sherbrooke lancent un appel aux élus de ne plus tergiverser et de prendre une décision d'affaires dès lundi concernant le site du futur centre de foires. Selon eux, c'est le site du Plateau Saint-Joseph qui serait le plus approprié, mais quoi qu'il arrive, ils demandent aux Sherbrookois de se rallier à la décision qui sera prise.
«C'est un cri d'alarme. La décision doit être prise lundi, et mardi matin il va falloir travailler ensemble», a fait valoir mercredi le président de la Chambre, Éric Bergeron. À sa demande, celui-ci rencontrait La Tribune en compagnie du vice-président Serge Audet et de la directrice générale de l'organisme, Louise Bourgault.
«Ce serait inacceptable qu'il n'y ait pas de décision lundi», ajoute M. Bergeron, en soulignant que ce doit être une «décision réfléchie et non pas basée sur la partisannerie». Il rappelle aux élus qu'il faut «démontrer du leadership et accepter de prendre une décision qui fera des heureux et des malheureux (...) Prendre des décisions faciles, tout le monde peut le faire».
«Ce délai de 30 jours de la Ville (NDLR: de reporter la décision au 4 mai) décidé au début d'avril a juste servi à semer la zizanie et la division. Ça a créé des clans», déplore Serge Audet.
«Je fais appel au sens des responsabilités des élus. Les élus sont là pour créer un climat économique, et là ils ont créé un climat d'incertitude», poursuit-il.
«Le gouvernement du Québec ne pourra pas retarder indûment» sa réponse quant à la subvention promise de 6 millions $, fait remarquer M. Audet, sans oublier la contribution fédérale du même ordre dans ce projet de près de 19 millions $. «Il y a une longueur d'avance qu'on a de moins en moins par rapport à d'autres villes», note Éric Bergeron.
Selon M. Audet, le fait que des élections municipales se tiendront à l'automne peut teinter le vote des conseillers sur le choix du site du centre de foires. «Si on était en début de mandat, demande-t-il, quelle serait leur position?» «Le centre de foires est un outil de développement régional, et non un outil de développement d'arrondissement», fait observer M. Bergeron.
Serge Audet abonde dans le même sens: le site près du CHUS-Fleurimont a déjà été identifié par l'ensemble des élus comme devant être consacré au secteur de la santé, et celui du Plateau Saint-Joseph comme pôle de développement commercial suprarégional. Pendant ce temps, le secteur est de Sherbrooke a continué à être doté de nombreuses structures importantes, «et le centre-ville va bien comme il n'a jamais été».
«Il faut consolider ce qu'on a», poursuit la directrice générale de la Chambre, Louise Bourgault. «Quand les Laboratoires Charles River ont voulu s'installer près du CHUS, personne n'a contesté ça.» Selon elle, il ne faut pas perdre de vue que «Sherbrooke a eu l'appui gouvernemental au centre de foires parce que c'est un dossier régional».
«Il y a des avantages et des inconvénients aux deux sites», convient Éric Bergeron. Le bruit pour les résidences voisines du site de l'Est est-il encore un inconvénient? «L'analyse de bruit n'est jamais sortie en tant que telle», note-t-il.
Et les coûts plus élevés d'au moins 700 000 $ pour le site du Plateau Saint-Joseph, tel qu'estimé par le rapport des fonctionnaires, c'est correct?
«Lorsque viendra le processus d'appel d'offres, on verra», répond M. Bergeron.
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Pouliot réitère son choix sans consulter son parti
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Albert Bérubé
La Tribune
Même si son chef, Bernard Sévigny, n'a pas encore fait son choix sur le site du futur centre de foires, le conseiller Robert Pouliot ne se fait pas prier pour réitérer le sien: ce sera celui près du CHUS-Fleurimont.
«J'appuie le projet de l'Est parce que c'est celui qui va être le plus générateur de retombées pour la ville en général, dit-il. Un centre de foires dans l'Est va apporter de l'activité économique dans l'Est et aussi amplement dans l'Ouest. Et un centre de foires au Plateau Saint-Joseph va rapporter des dividendes surtout dans l'Ouest et très peu pour l'Est et très peu pour le centre-ville.»
Conseiller de l'arrondissement du Mont-Bellevue, M. Pouliot estime également que le projet de terrain révisé du promoteur Custeau dans l'Est aura «très peu d'inconvénients environnementaux». Il y a «environ 80 jours dans l'année où on va installer et désinstaller» l'équipement au centre de foires, observe-t-il.
M. Pouliot fait aussi remarquer que le site de l'Est «est le plus près de l'aéroport de Sherbrooke, et ce facteur a été ignoré dans l'analyse qui a été faite» des avantages respectifs des sites proposés.
M. Pouliot a expliqué son point de vue avant-hier aux citoyens de l'Est venus entendre la présentation du promoteur Denis Custeau. Avait-il consulté son parti avant de prendre position une nouvelle fois dans le dossier? «Non. Ce n'était pas prévu». Cependant, fait-il remarquer, son parti est d'accord «pour installer les infrastructures de façon responsable pour le développement de Sherbrooke».
Avant de trancher dans le dossier, le candidat à la mairie Bernard Sévigny attend de prendre connaissance demain des dernières informations des fonctionnaires, en vue de la séance du conseil municipal de lundi. Le chef du Renouveau sherbrookois précise qu'il rencontrera les deux conseillers membres de son parti, Robert Pouliot et Diane Délisle, pour «essayer de dégager un consensus concernant le centre de foires».
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15 ex-présidents sur 22 appuient le Plateau
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Albert Bérubé
La Tribune
Vous allez vous rallier si le site du centre de foires va dans l'Est? «Tout à fait», répondent spontanément en choeur Éric Bergeron, Serge Audet et Louise Bourgault.
«Le 5 mai au matin, après la décision, on travaille ensemble pour le centre de foires», ajoute M. Bergeron. «À la Chambre, souligne-t-il, on n'a pas de position officielle ferme et dure».
«On a même eu des menaces de démission de membres», signale Serge Audet.
Cela dit, la Chambre de commerce de Sherbrooke a sondé son «comité de sages», soit 22 ex-présidents de l'organisme, et «15 sur 22 appuient le site du Plateau Saint-Joseph», ajoute M. Audet.
Deux appuient le site de l'Est, deux s'abstiennent, dont la conseillère municipale Dany Lachance, et trois n'ont pas donné de réponse.
La Chambre de commerce de Sherbrooke compte 1200 membres. De l'autre côté de la rivière Saint-François, la Chambre de commerce de Fleurimont regroupe 350 membres. Celle-ci s'est déjà prononcée en faveur du site jugé «plus structurant» près de l'angle de la 12e Avenue et de la rue Brûlotte.
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Les membres de la Société du Centre de foires menacent de démissionner
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Albert Bérubé
La Tribune
Si jamais les élus de Sherbrooke choisissent lundi soir le site près du CHUS-Fleurimont pour accueillir le futur centre de foires, celui-ci devra se dénicher de nouveaux administrateurs puisqu'il y aura démission en bloc des huit membres du conseil d'administration bénévole de la Société du Centre régional de foires de Sherbrooke (SCRFS).
«Ce n'est pas un jeu de menace, assure l'homme d'affaires Daniel Beaucage, président du conseil de la SCRFS. Je ne veux pas mettre mon nom sur quelque chose de pas rentable. À un moment donné, si tu ne crois pas à quelque chose, tu sors».
Les membres du conseil d'administration s'en tiennent aux études d'experts qui favorisaient jusqu'à il y a un mois le site du Plateau Saint-Joseph, et ils dénoncent la manoeuvre du promoteur du terrain de l'Est sur la 12e Avenue, Denis Custeau, d'offrir maintenant un terrain plus éloigné des résidences de la rue Brûlotte afin d'éliminer les bruits générés par les activités du centre de foires.
Daniel Beaucage déplore que le débat ait pris une tournure émotive qui sépare Sherbrooke en deux clans. «Le débat a carrément dérapé», dit-il.
«Des considérations incontournables semblent avoir été mises de côté, dit-il. On (NDLR : le promoteur de l'Est) joue avec le bâtiment, le déplace de gauche à droite et de haut en bas sans se demander si cela a du sens ou non, et on modifie le concept sans consulter aucun expert afin de s'assurer que tout soit conforme à la réalité quotidienne des opérations d'un centre de foires».
«Le site de l'Est ne sera pas rentable, ajoute M. Beaucage. Si c'est le cas, le conseil d'administration ne fera pas partie du processus du centre de foires. Le centre serait mal situé, trop loin des hôtels et des restaurants».
«Avec ce genre de comportement insouciant, un projet structurant essentiel pour Sherbrooke risque de nous glisser entre les doigts», poursuit-il en faisant allusion aux subventions gouvernementales attendues de l'ordre de 12 millions $ qui représenteraient près des deux tiers du coût du centre de foires.
«Alors que Sherbrooke était pratiquement seule sur les rangs, elle fait maintenant face à trois compétitrices très sérieuses, fait valoir M. Beaucage. «Drummondville a déjà acheté et payé son terrain», dit-il, puis il y a Trois-Rivières, et maintenant il y a Longueuil. «S'il y a un projet au quartier 10-30 de Longueuil, il n'y en aura pas à Sherbrooke».
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Un feux roulant!!! :D y a tellement d'article concernant le CDF ds la tribune ces jour ci ...je fournis pas de les lire
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