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the rock the motard Mar 21, 2010 2:47 AM

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Originally Posted by lio45 (Post 4756855)
Je suis certain à 99.9% que la largeur de terrain existante ne permet malheureusement pas plus d'une voie. Il y a des normes minimales de dégagement à respecter...

Ca dépend. À la base, plusieurs compagnies ferroviaires ont acheter des terrains, en tenant compte d'un éventuel dédoublement de la voie. Il y a d'ailleurs quelques tronçons a Sherbrooke qui ont déjà été doubles. Le pont du Grand Tronc au centre-ville, sur la Magog a d'ailleurs une base de Béton et de roc construite en fonction d'un dédoublement. Je me demande donc si les compagnies ont suffisamment large de terrain pour construire en mettant un simple remblais de plus, sans exproprier et sans engendrer de coûts faramineux.
Mais avant, faudrait savoir si un dédoublement est réellement nécessaire. mais je crois que oui, si on veut un réseau qui a de l'allure (on peut rêver) !

le calmar Mar 21, 2010 3:12 AM

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Originally Posted by the rock the motard (Post 4756930)
Suffit de demander au Calmar ou au Steve si ce règlement, ma fois très (trop sévère) est une initiative municipale ou provinciale. Parce que dans les faits, le MDDEP émet un règlement, qu'une ville peut bonifier ou modifier. Si c'est une composante d'un règlement municipal, c'est plus facile à contester et a accepter une dérogation mineur pour quelques terrains au centre-ville.

Le Calmar, Steve ?

Comme je l'ai dit plus haut, je pense que le règlement du MDDEP peut être remplacé par un règlement municipal, mais celui-ci doit être plus contraignant que le premier. Donc si le règlement est sévère à ce point-là, c'est probablement une initiative de la ville... Je connais pas les règlements du MDDEP par coeur, mais je pense pas qu'ils auraient été jusqu'à interdire le mobilier urbain sur une zone de débordement. Pour les bâtiments, ça relève probablement du MDDEP, je crois, et encore là jusqu'à quel point ça je sais pas car je suis loin de connaître tous les règlements. Les bancs de parcs ça relève probablement de la ville!

the rock the motard Mar 21, 2010 3:18 AM

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Originally Posted by le calmar (Post 4756962)
Je connais pas les règlements du MDDEP par coeur

Ou pourrait-on trouver les détails des règlements du MDDEP ?

le calmar Mar 21, 2010 3:29 AM

Ici

lio45 Mar 21, 2010 3:38 AM

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Originally Posted by the rock the motard (Post 4756930)
Tant l'exemple du banc de parc, que celui du 51-55 nous montrent effectivement qu'aucune construction ou aucun mobilier permanent n'est envisageable sur une zone inondable. Suffit de demander au Calmar ou au Steve si ce règlement, ma fois très (trop sévère) est une initiative municipale ou provinciale. Parce que dans les faits, le MDDEP émet un règlement, qu'une ville peut bonifier ou modifier. Si c'est une composante d'un règlement municipal, c'est plus facile à contester et a accepter une dérogation mineur pour quelques terrains au centre-ville.

Le Calmar, Steve ?

Certainement pas une initiative municipale, puisque dans les deux cas dont j'ai été témoin, la rigidité des normes du MDDEP a empêché des gens de la Ville de Sherbrooke de faire des choses qu'ils auraient souhaité faire, et les projets ont dû être abandonnés/modifiés en faveur de versions moins intéressantes mais compatibles avec les règlements du MDDEP.

Ça ne se serait pas passé ainsi si la Ville avait eu le moindre pouvoir de décision sur le sujet...

le calmar Mar 21, 2010 3:41 AM

Je crois que lio a raison, car dans l'article sur les plaines inondables (4.2.1 du lien plus haut) on spécifie les constructions permises en plaine inondable et on n'y trouve pas les parcs.


À moins que les parcs ou le mobilier urbain soient inclus là-dedans:

"g) un ouvrage à aire ouverte, à des fins récréatives, autre qu'un terrain de golf, réalisable sans remblai ni déblai"

Pour les nouvelles constructions je pense qu'on peut oublier ça.

lio45 Mar 21, 2010 3:47 AM

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Originally Posted by le calmar (Post 4756984)

Merci pour le lien...

Le 51-55 et le parc le long de la St-François dont j'ai parlé sont tous deux situés dans la zone de grand courant d'une plaine inondable, alors voici l'article qui s'applique à la situation (4.2).

Tout ajout est interdit dans ces zones, sauf les exceptions décrites dans l'article 4.2.1. Les dérogations qu'il est possible d'espérer obtenir sont décrites dans l'article 4.2.2.


4.2.1. k) permet d'ajouter des arbres, c'est déjà ça.

Je ne crois pas qu'un banc de parc soit permis...



---------------------------------------------------------

4.2. Mesures relatives à la zone de grand courant d'une plaine inondable

Dans la zone de grand courant d'une plaine inondable ainsi que dans les plaines inondables identifiées sans que ne soient distinguées les zones de grand courant de celles de faible courant sont en principe interdits toutes les constructions, tous les ouvrages et tous les travaux, sous réserve des mesures prévues aux paragraphes 4.2.1 et 4.2.2.

D. 468-2005, a. 4.2.



4.2.1. Constructions, ouvrages et travaux permis

Malgré le principe énoncé précédemment, peuvent être réalisés dans ces zones, les constructions, les ouvrages et les travaux suivants, si leur réalisation n'est pas incompatible avec les mesures de protection applicables pour les rives et le littoral:

a) les travaux qui sont destinés à maintenir en bon état les terrains, à entretenir, à réparer, à moderniser ou à démolir les constructions et ouvrages existants, à la condition que ces travaux n'augmentent pas la superficie de la propriété exposée aux inondations; cependant, lors de travaux de modernisation ou de reconstruction d'une infrastructure liée à une voie de circulation publique, la superficie de l'ouvrage exposée aux inondations pourra être augmentée de 25% pour des raisons de sécurité publique ou pour rendre telle infrastructure conforme aux normes applicables; dans tous les cas, les travaux majeurs à une construction ou à un ouvrage devront entraîner l'immunisation de l'ensemble de celle-ci ou de celui-ci;

b) les travaux, constructions ou ouvrages destinés à des fins d'accès public ou à des fins municipales, industrielles, commerciales ou publiques, qui sont nécessaires aux activités portuaires, à la navigation ou à la construction navale, notamment les quais, les brise-lames, les canaux, les écluses, les aides fixes à la navigation ainsi que leurs équipements et accessoires; des mesures d'immunisation appropriées devront s'appliquer aux parties des ouvrages situées sous le niveau d'inondation de la crue à récurrence de 100 ans;

c) les installations souterraines linéaires de services d'utilité publique telles que les pipelines, les lignes électriques et téléphoniques ainsi que les conduites d'aqueduc et d'égout ne comportant aucune entrée de service pour des constructions ou ouvrages situés dans la zone inondable de grand courant;

d) la construction de réseaux d'aqueduc ou d'égout souterrains dans les secteurs déjà construits mais non pourvus de ces services afin de raccorder uniquement les constructions et ouvrages déjà existants à la date d'entrée en vigueur du premier règlement municipal interdisant les nouvelles implantations;

e) les installations septiques destinées à des constructions ou des ouvrages existants; l'installation prévue doit être conforme à la réglementation sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées édictée en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement (L.R.Q., c. Q-2);

f) l'amélioration ou le remplacement d'un puits d'une résidence ou d'un établissement existant par un puits tubulaire, construit de façon à éliminer les risques de contamination par scellement de l'espace annulaire par des matériaux étanches et de façon durable ainsi qu'à éviter la submersion;

g) un ouvrage à aire ouverte, à des fins récréatives, autre qu'un terrain de golf, réalisable sans remblai ni déblai;

h) la reconstruction lorsqu'un ouvrage ou une construction a été détruit par une catastrophe autre qu'une inondation; les reconstructions devront être immunisées conformément aux prescriptions de la politique;

i) les aménagements fauniques ne nécessitant pas de remblai et ceux qui en nécessitent, mais dans ce dernier cas, seulement s'ils sont assujettis à l'obtention d'une autorisation en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement;

j) les travaux de drainage des terres;

k) les activités d'aménagement forestier, réalisées sans déblai ni remblai, dont la réalisation est assujettie à la Loi sur les forêts (L.R.Q., c. F-4.1) et à ses règlements;

l) les activités agricoles réalisées sans remblai ni déblai.

D. 468-2005, a. 4.2.1; D. 709-2008.



4.2.2. Constructions, ouvrages et travaux admissibles à une dérogation

Peuvent également être permis certaines constructions, certains ouvrages et certains travaux, si leur réalisation n'est pas incompatible avec d'autres mesures de protection applicables pour les rives et le littoral et s'ils font l'objet d'une dérogation conformément aux dispositions de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme (L.R.Q., c. A-19.1). L'annexe 2 de la présente politique indique les critères que les communautés métropolitaines, les MRC ou les villes exerçant les compétences d'une MRC devraient utiliser lorsqu'ils doivent juger de l'acceptabilité d'une demande de dérogation. Les constructions, ouvrages et travaux admissibles à une dérogation sont:

a) les projets d'élargissement, de rehaussement, d'entrée et de sortie de contournement et de réalignement dans l'axe actuel d'une voie de circulation existante, y compris les voies ferrées;

b) les voies de circulation traversant des plans d'eau et leurs accès;

c) tout projet de mise en place de nouveaux services d'utilité publique situés au-dessus du niveau du sol tels que les pipelines, les lignes électriques et téléphoniques, les infrastructures reliées aux aqueducs et égouts, à l'exception des nouvelles voies de circulation;

d) les puits communautaires servant au captage d'eau souterraine;

e) un ouvrage servant au captage d'eau de surface se situant au-dessus du niveau du sol;

f) les stations d'épuration des eaux usées;

g) les ouvrages de protection contre les inondations entrepris par les gouvernements, leurs ministères ou organismes, ainsi que par les municipalités, pour protéger les territoires déjà construits et les ouvrages particuliers de protection contre les inondations pour les constructions et ouvrages existants utilisés à des fins publiques, municipales, industrielles, commerciales, agricoles ou d'accès public;

h) les travaux visant à protéger des inondations, des zones enclavées par des terrains dont l'élévation est supérieure à celle de la cote de crue de récurrence de 100 ans, et qui ne sont inondables que par le refoulement de conduites;

i) toute intervention visant:

- l'agrandissement d'un ouvrage destiné aux activités agricoles, industrielles, commerciales ou publiques;

- l'agrandissement d'une construction et de ses dépendances en conservant la même typologie de zonage;

j) les installations de pêche commerciale et d'aquaculture;

k) l'aménagement d'un fonds de terre à des fins récréatives, d'activités agricoles ou forestières, avec des ouvrages tels que chemins, sentiers piétonniers et pistes cyclables, nécessitant des travaux de remblai ou de déblai; ne sont cependant pas compris dans ces aménagements admissibles à une dérogation, les ouvrages de protection contre les inondations et les terrains de golf;

l) un aménagement faunique nécessitant des travaux de remblai, qui n'est pas assujetti à l'obtention d'une autorisation en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement (L.R.Q., c. Q-2);

m) les barrages à des fins municipales, industrielles, commerciales ou publiques, assujettis à l'obtention d'une autorisation en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement.

D. 468-2005, a. 4.2.2; D. 709-2008.

---------------------------------------------------------

lio45 Mar 21, 2010 3:51 AM

Quote:

Originally Posted by le calmar (Post 4756998)
Je crois que lio a raison, car dans l'article sur les plaines inondables (4.2.1 du lien plus haut) on spécifie les constructions permises en plaine inondable et on n'y trouve pas les parcs.


À moins que les parcs ou le mobilier urbain soient inclus là-dedans:

"g) un ouvrage à aire ouverte, à des fins récréatives, autre qu'un terrain de golf, réalisable sans remblai ni déblai"

Pour les nouvelles constructions je pense qu'on peut oublier ça.

J'ai cherché une définition exacte d'un "ouvrage à aire ouverte" tantôt, sans succès... j'avais aussi remarqué ce paragraphe, qui m'a semblé offrir une possibilité d'espoir pour l'ajout de mobilier urbain, mais sans définition officielle, difficile de se prononcer.

Par contre, la possibilité d'un parc (sans mobilier urbain) fait partie des dérogations possibles :

4.2.2. k) l'aménagement d'un fonds de terre à des fins récréatives, d'activités agricoles ou forestières, avec des ouvrages tels que chemins, sentiers piétonniers et pistes cyclables, nécessitant des travaux de remblai ou de déblai; ne sont cependant pas compris dans ces aménagements admissibles à une dérogation, les ouvrages de protection contre les inondations et les terrains de golf
(...)

the rock the motard Mar 21, 2010 5:49 AM

ouin. Ca en dit long sur les possibilités tout ca.

... Et il fallait que ce soit au coeur de la ville.

trevor Mar 22, 2010 2:13 PM

Sur un autre sujet, le restaurant pizzicato va rouvrir au mois de juillet,
Aujourd'hui, le comité consultatif en urbanisme va accepter ou non le projet de rénovation de l'ancien bon marché

the rock the motard Mar 22, 2010 5:24 PM

Quote:

Originally Posted by trevor (Post 4758791)
Sur un autre sujet, le restaurant pizzicato va rouvrir au mois de juillet,
Aujourd'hui, le comité consultatif en urbanisme va accepter ou non le projet de rénovation de l'ancien bon marché

J'suis bien content. Avec la Toquade, c'était notre resto a ma blonde et moi :P

the rock the motard Mar 24, 2010 4:37 PM

Enfin ! Sévigny commence a parler grandeur. J'aime ca....

Sévigny veut « secouer le carcan des mentalités de clocher »

David Bombardier
La Tribune
SHERBROOKE

Sherbrooke a tous les atouts pour devenir la ville « la plus prospère, la plus enviée et la plus reconnue au Québec », estime le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny. Pour y parvenir, il faudra mettre fin une fois pour toutes à la culture de silos, prévient-il.

Dans son premier discours devant un auditoire depuis son élection à la mairie, hier soir, M. Sévigny a longuement insisté sur son désir de pousser Sherbrooke vers de nouveaux sommets afin que la ville occupe le premier rang au Québec pour sa qualité de vie, ses emplois, son savoir, sa richesse collective et sa prospérité.

« Pour y arriver, nous allons devoir travailler ensemble et je sens cette volonté de le faire, je perçois ce désir de secouer le carcan des mentalités de clocher pour amener notre ville à sa vraie place, la première», a-t-il lancé à l’intention de son auditoire.

270 convives

Pas moins de 270 membres de la Chambre de commerce de Sherbrooke ont pris part au «souper du maire» dans la grande salle bondée de l’Hôtellerie du Boulevard. «Pour un souper causerie, ça fait longtemps qu’on n’a pas eu autant de monde», s’est félicité le président de la Chambre, Serge Audet.

«J’avais hâte à ce moment-là », a pour sa part confié le nouveau maire de Sherbrooke et conférencier d’un jour.

Avec son pôle universitaire et plus de 150 000 habitants, Sherbrooke a tout ce qu’il faut pour se comparer à Montréal et Québec plutôt qu’à des villes comme Trois-Rivières, Saguenay, Granby et Drummondville, juge le maire Sévigny.

Pourquoi n’en est-il pas ainsi? « Nous sommes collectivement ralentis et freinés par une culture de silos, quand ce n’est pas une culture de clochers et de clans et ce, dans trop de domaines», répond-il.

« Le sectarisme politique, les rivalités économiques et les conflits internes rongent l’efficacité des acteurs sur le terrain, ajoutet-il. Nos querelles nous ont fait perdre notre temps et ont miné notre capacité de déployer nos ailes.»

C’est pour briser ce « moule malsain du sectarisme politique» que Bernard Sévigny dit avoir fondé le Renouveau sherbrookois, un parti politique qui rallie des souverainistes et des fédéralistes.

Pour une meilleure collaboration des deux chambres

Pour introduire plus de cohésion dans le développement commercial de Sherbrooke, un comité de travail redéfi nira le mandat de la Corporation de développement du centre-ville de Sherbrooke pour adapter sa structure et son mandat à l’ensemble du territoire.

Les présidents des chambres de commerce de Sherbrooke et de Fleurimont travailleront ensemble au sein de ce comité de travail, une concertation qui réjouit le maire Sévigny. Ce dernier a d’ailleurs profité de son discours pour lancer une invitation à peine voilée à une plus grande collaboration entre les deux chambres de commerce.

C’est aussi pour sortir des « fameux silos» que le conseil municipal compte regrouper les organismes paramunicipaux qui oeuvrent au développement récréotouristique, dont Tourisme Sherbrooke et Cité des rivières.

le calmar Mar 24, 2010 4:47 PM

Quote:

Originally Posted by the rock the motard (Post 4763014)
Avec son pôle universitaire et plus de 150 000 habitants, Sherbrooke a tout ce qu’il faut pour se comparer à Montréal et Québec plutôt qu’à des villes comme Trois-Rivières, Saguenay, Granby et Drummondville, juge le maire Sévigny.

Ok on a une université de plus, mais on parle de sensiblement la même population que T-R et Saguenay...

the rock the motard Mar 24, 2010 4:56 PM

Quote:

Originally Posted by le calmar (Post 4763035)
Ok on a une université de plus, mais on parle de sensiblement la même population que T-R et Saguenay...

On s'en fou. Saguenay se meurt et Trois-Rivières stagne. Avec nos atouts universitaires, on a de quoi s'attirer une masse critique de business high tech et d'ainsi élever le niveau de vie en ville. La région pourrait devenir très attractive, prolifique et représenter l'excellence. C'est a ce niveau là que Sherbrooke pourrait se comparer a Québec ou Montréal. Sherbrooke ne serait pas qu'une importante ville de région comme elle l'est actuellement, mais serait une ville de province, ou même de pays importante.

Steve Rowland Mar 24, 2010 5:49 PM

C'est beau de rêver...

Malheureusement, si la ville de Sherbrooke est à devenir comme Sévigny l'entend, ce ne sera probablement pas sous son règne. Il a une vision de l'aménagement beaucoup trop axé sur l'économie. Son implication dans le domaine le démontre largement.

Ce n'est pas l'industrie qui fait de Montréal et de Québec ce qu'elles sont. Québec est reconnue internationalement pour son côté touristique. Montréal l'est pour son côté culturel (ouais bon, c'est encore vague mais...). De plus, ces dernières ont amplement les moyens financiers mais surtout idéologiques pour réussir. Sherbrooke en est encore bien loin. Si on peut effectivement parler d'un pôle universitaire, Sherbrooke reste une ville gouverné par des gens qui aiment le conservatisme en aménagement et en gestion.

Et puis de toutes manières, le simple fait de comparer Montréal à Sherbrooke...Faut pousser très loin. À part le fait que les deux villes soient situées au Québec, je ne vois pas de ressemblance frapante.

the rock the motard Mar 24, 2010 6:27 PM

Quote:

Originally Posted by Steve Rowland (Post 4763166)
C'est beau de rêver...

C'est même essentiel.

Quote:

Originally Posted by Steve Rowland (Post 4763166)
Malheureusement, si la ville de Sherbrooke est à devenir comme Sévigny l'entend, ce ne sera probablement pas sous son règne. Il a une vision de l'aménagement beaucoup trop axé sur l'économie. Son implication dans le domaine le démontre largement.

Encore aujourd'hui, même si les gens choisissent de plus en plus leur ville en fonction de la qualité de vie, il reste que c'est l'économie qui prime. Une économie forte est essentiel pour avoir une bonne qualité de vie, alors que l'inverse est faux (en occident du moins). Dans un gâteau, l'économie serait la poudre a pâte : c'est elle qui fait lever le gâteau. Sherbrooke est en transition économique. Elle traverse une crise majeur avec la repolarisation de son économie et cette traversé est un gage du succès des actions futurs. Ca ne sert a rien de créer de beaux quartier vivant et diversifiés a l'échelle humaine si il n'y a pas de job a donner aux résidents. Je ne suis donc pas d'accord pour dire que Sévigny s'occupe ''trop'' de l'économie. J'ai plus envie de dire que Sévigny s'occupe ''enfin!'' de l'économie.

En passant, Sévigny a des valeurs plus larges que l'économie, contrairement a ce que tu soutiens. Il prône la participation citoyenne en politique municipale et on le voit via les projets et actions qu'il pose :
- diffusion des séances du conseil sur internet et a la télévision
- changement majeur dans la forme dans laquelle les séances du conseil évoluent, dans le but de les vulgariser, et de les rendre plus accessible a la population
- création de nouveaux comités citoyens
Ceci démontre que Sévigny est un homme qui veut rapprocher la politique de la population. Rares sont les administrations municipales au Québec qui voient aussi grand et clairs a ce niveau. Ces actes resserreront le sentiment d'appartenance des sherbrookois a leur communauté.

Quote:

Originally Posted by Steve Rowland (Post 4763166)
Si on peut effectivement parler d'un pôle universitaire, Sherbrooke reste une ville gouverné par des gens qui aiment le conservatisme en aménagement et en gestion.

En aménagement : tu généralises et tu t'aveugles en ne voyant que ce qui ne fait pas ton affaire. La revitalisation du centre-ville, même si elle est difficile, démontre que nous ne sommes pas dans une stagnance, dans un esprit conservateur, au contraire. Les gens de la corporation du centre-ville prône la mixité des usages et la diversification. Certaines mentalité sont effectivement plus difficiles a changer, mais c'est normal, on est pas tous fait pareil.
En gestion : Le diagnostique est connu. Comme le dit Sévigny :
« Le sectarisme politique, les rivalités économiques et les conflits internes rongent l’efficacité des acteurs sur le terrain, ajoutet-il. Nos querelles nous ont fait perdre notre temps et ont miné notre capacité de déployer nos ailes.»
Par contre, ca change et je crois que Sévigny, avec son ouverture et ses autre qualités peut être le potentiel meneur qui renversera définitivement ces tendances. Espérons que son leadership primera. Moi j'y crois.

Quote:

Originally Posted by Steve Rowland (Post 4763166)
Et puis de toutes manières, le simple fait de comparer Montréal à Sherbrooke...Faut pousser très loin. À part le fait que les deux villes soient situées au Québec, je ne vois pas de ressemblance frapante.

Exact. Et c'est justement ca qui doit changer. Le but étant, comme le dit Sévigny : que la ville devienne « la plus prospère, la plus enviée et la plus reconnue au Québec ».
Sherbrooke n'aura jamais 4 million d'habitants et ne sera jamais un bouillon économique et culturel aussi important que Montréal, mais elle a le potentiel pour être reconnu comme étant une ville phare du Québec, au même titre de Montréal et Québec (voila le sens de la comparaison), au lieu de rester un simple centre régional. Voilà le but. Et c'est clair que c'est pas avec toi qu'on va l'atteindre, malheureusement, t'as un esprit bien trop sectaire et un tempérament bien trop négationniste et défaitiste :P ;) .

le calmar Mar 24, 2010 7:03 PM

Quote:

Originally Posted by the rock the motard (Post 4763057)
On s'en fou. Saguenay se meurt et Trois-Rivières stagne. Avec nos atouts universitaires, on a de quoi s'attirer une masse critique de business high tech et d'ainsi élever le niveau de vie en ville. La région pourrait devenir très attractive, prolifique et représenter l'excellence. C'est a ce niveau là que Sherbrooke pourrait se comparer a Québec ou Montréal. Sherbrooke ne serait pas qu'une importante ville de région comme elle l'est actuellement, mais serait une ville de province, ou même de pays importante.

Je suis d'accord. Je parlais au sens "littéral", car dans la citation c'est comme si l'accent était mis sur la population légèrement supérieure et la présence d'une université en plus pour dire qu'on pouvait se démarquer de T-R et Saguenay. Je suis conscient que Sherbrooke a plus de potentiel que ces deux autres villes, d'une façon générale. J'imagine que Sévigny est pas con et que c'est ce qu'il voulait dire!

lio45 Mar 24, 2010 10:34 PM

Quote:

Originally Posted by Steve Rowland (Post 4763166)
Ce n'est pas l'industrie qui fait de Montréal et de Québec ce qu'elles sont. Québec est reconnue internationalement pour son côté touristique. Montréal l'est pour son côté culturel (ouais bon, c'est encore vague mais...). De plus, ces dernières ont amplement les moyens financiers mais surtout idéologiques pour réussir.

En fait, je dirais que c'est justement l'industrie qui a fait de Montréal la métropole qu'elle est de nos jours. Renseigne-toi sur l'histoire de Montréal à partir de l'ouverture du canal de Lachine jusqu'aux années 1970 environ...

the rock the motard Mar 25, 2010 1:28 AM

... quant a Québec, c'est son statue de capitale, l'effervescence de ses activés portuaires jusqu'au milieu du 20ème siècle et la concentration de services (université, groupes religieux) qui en ont fait ce qu'elle est actuellement.

the rock the motard Mar 25, 2010 7:25 PM

En ratissant la liste des locaux a louer au centre-ville, j'ai trouvé cette image :
http://www.centrevillesherbrooke.ca/...mmerce/475.jpg

C'est le 161 du Dépôt (les machines a coudre Hébert, voisin de l'Estudiantine). On s'entend que l'immeuble (à l'abandon), n'a pas du tout cette gueule a l'heure actuelle. Peut-on s'attendre a des travaux de rénovation sous peu ? Cet été ? ;)

Honnêtement, je ne trouve pas ca vraiment beau et ca sent le maudit Stuco (j'ai hâte que cette mode passe enfin dans l'oublie), mais c'est tout de même mieux que ce qu'il y a actuellement !


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