chiwawa |
Apr 30, 2009 1:17 AM |
Des citoyens de l'Est inquiets, d'autres non
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Albert Bérubé
La Tribune
Avec son nouveau terrain plus éloigné de la rue Brûlotte, le promoteur du terrain du centre de foires qui serait situé près du CHUS-Fleurimont a rassuré certains citoyens, mardi soir, mais d'autres sont restés sur leur inquiétude.
Denis Custeau avait invité les citoyens du quartier à une séance d'information concernant son plan révisé de terrain qu'il propose à la Ville pour accueillir le centre de foires qu'elle projette de construire.
M. Custeau avait reçu de la Ville de Sherbrooke, le 9 avril, une demande de plan révisé de terrain de 1200 espaces de stationnement (au lieu des 800 d'avant), plan qui devait du même coup permettre de voir s'il pouvait éviter la pollution sonore.
Le promoteur Custeau propose toujours un terrain de 800 000 pieds carrés (sur un ensemble de 4 millions de pieds carrés dans le secteur) pour accueillir le centre de foires, mais à 232 mètres de la rue Brûlotte cette fois, et avec une dénivellation de 68,5 pieds, au lieu des 40 pieds d'avant.
Toujours pour réduire le bruit, il prévoit à l'extrémité nord de ce terrain un chemin réservé aux camions qui achemineront le matériel au centre de foires, et un vaste stationnement de camions muni d'un mur coupe-son en direction sud (vers la rue Brûlotte). «Notre étude a démontré que l'impact sonore serait nul», assure M. Custeau.
«Les préoccupations des citoyens, ce sont les nôtres. On a intérêt à satisfaire les citoyens, à protéger leur quiétude».
Rappelons que le problème éventuel de bruit avait suffi à lui seul à disqualifier aux yeux des fonctionnaires ce site situé à l'angle de Brûlotte et de la 12e Avenue, par rapport au site du Plateau Saint-Joseph. Le comité de fonctionnaires recommandait aux élus d'opter pour le Plateau, mais les élus ont demandé certaines nouvelles vérifications afin de prendre leur décision à la séance de lundi prochain.
Inquiétude
Pendant que plusieurs citoyens sont rassurés, une citoyenne de la rue Brûlotte, Marilyne Lavoie, s'inquiète des éventuelles constructions reliées à des recherches en santé qu'il y aurait éventuellement entre le centre de foires et la rue Brûlotte.
«Le règlement municipal ne l'exigerait pas, mais on est prêts à s'engager par écrit à avoir une zone tampon végétale près de Brûlotte», a répondu solennellement M. Custeau.
Cela n'a toutefois pas rassuré deux autres citoyens du quartier, habitués au grand espace de verdure qui borde la rue Brûlotte.
«J'entends le bruit de l'aréna (Julien Ducharme)», a dit Céline Tardif. «L'autoroute, je l'entends, je ne m'y habitue pas», a ajouté Réjean Marcotte, de la rue Caroline, tout en demandant s'il y aurait des activités autres sur le site. «Il est question d'avoir certaines expositions extérieures», a répondu le promoteur.
L'un des propriétaires des trois gros immeubles de 31 logements chacun de la rue Brûlotte, Michel Rainville, était sur place. La Tribune lui a demandé s'il était d'accord avec le projet.
«On n'a pas de préférence pour le site de l'Est ou du Plateau, dit-il. Le premier terrain proposé avait un stationnement trop près de la rue Brûlotte. Mais là, il va être beaucoup plus bas et beaucoup plus loin. On n'a pas d'inquiétude pour nos locations, et s'il y a une demande de changement de zonage pour permettre le centre de foires, on ne s'y opposera pas».
Une cinquantaine de personnes prenaient part à la séance d'information qui se tenait à l'église Notre-Dame-de-la-Protection, voisine de l'école Desranleau.
Le promoteur Custeau offre toujours son terrain pour 1,8 million $, et il est disposé à l'aménager clé en mains si la Ville le souhaite pour 7 724 628 $, «ce qui se ferait à l'intérieur du cadre budgétaire de 18 885 000 $ de la Ville pour la totalité du projet, bâtiment et démarrage inclus (...) On a le meilleur site et le meilleur prix».
Il ajoute que la Ville peut toujours acheter seulement le terrain et aller en appel d'offres et, qui sait, se demande-t-il, peut-être qu'elle pourra économiser par rapport à son offre ferme puisque ses montants sont connus.
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